Hans Faessler
Données personnelles
- Dates d'existence: 1938-18 mars 1992
- Lieu d'origine ou de naissance:
Dit Schnauz.
Parcours professionnel et biographie
Comme le note le rapport d’activité de la section de Zurich en 1994 à propos d’Herbert Boelsen, Fässler fait partie d’un groupe qui s’est politisé dans les luttes anti-nucléaires. Une source policière citée par Lucas Federer indique que: « Während der Kundgebung auf dem Münsterhof, anlässlich der Protestdemonstration vor dem USA-Generalkonsulat, ja sogar ausserhalb der Umzugsroute trieben die bekannten Fässler Hans, Heiniger Franz, Peter Bruno und ein vierter nicht identifizierter jüngerer Typ »
Dans la nécrologie parue dans le rapport annuel 1992, on peut lire: « [Au poste de rédacteur de l'Helvetische Typographia], dans les moments difficiles, il a fait preuve d’une grande tolérance et d’humanité. Lorsque le mouvement syndical n’a pas été épargné par des dissensions internes, il a souvent été un médiateur tolérant toujours ouvert à la discussion et souvent pris entre des courants très durs. Mais ces tâches difficiles l’ont marqué. Souvent, il s’est senti incompris. Sa grande tolérance a été stoppée, même ses combats ont été mal interprétés. C’est la raison pour laquelle il a aussi perdu des amis. Il a particulièrement souffert de l’incompréhension implacable dont il a été la victime. En tant que rédacteur de l’HT, sa préoccupation principale était qu’à l’avenir la traditionnelle indépendance des organes syndicaux ne se perde pas. [...] Il n’existait pour lui aucune autre voie dans le sens qu’il n’admettait aucun compromis avec les institutions et les fonctionnaires.»
En 1978, il est membre d'un groupe de travail de l'USS pour la création d'un hebdomadaire syndical qui remplacerait les journaux fédératifs avec Christiane Droz, Karl Aeschbach, Alfredo Bernasconi, Paul Bonnot, Camille Cardinaux, Jean Clivaz, Fritz Müller et Ferdinand Troxler.
Après sa retraite de l'Helvetische Typographia, Faessler reprend l'atelier de composition à la main de Dölf Hürlimann dans la vieille ville de Zurich. Il y imprimait notamment les feuillets spéciaux du Premier mai et les suppléments de Noël des journaux syndicaux. Il participe également à un pool de journalistes syndicaux qui alimentent la presse syndicale alémanique. Avec son épouse Theres, il accueille des orphelins placés par l’Office social de Zurich.
Fédération suisse des typographes
Comité de section Zurich de 1965-1967.
Rédacteur de l'Helvetische Typographia de 1967 à 1984. Il succède à Perrenoud, Werner lors d'un vote (27 octobre 1967) qui l'oppose à Edwin Hämmerle (2480 voix) et Harro Werner (844 voix). C'est Franz Trummer qui lui succède en 1984.
Deux contributions aux Typographische Monatsblätter - Revue suisse de l'imprimerie: 1971-8 et 1989-4.
Autres instances syndicales
Délégué au cartel des syndicats de Zurich.
Mandats politiques et autres
Conseiller municipal (législatif) pour le Parti socialiste suisse.
Sources
- Lotta sindacale, 20 octobre 1978
- Hans Fässler, « Adolf Hürlimann (1919-1983): Typograph, Drucker und Verleger » in Librarium: revue de la Société suisse des bibliophiles, 28/2 (1985), https://doi.org/10.5169/seals-388442
- Verena Bürcher, «Hans Fässler ist tot», Die Gewerkschaft, 25 mars 1992.
- RA-ZH: 1992
- RA-FST: 1992